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Les yeux glacés de la raison à priori.
L'ambiance morbide qui en découle,
et l'impossibilité de dialoguer.
Regard froid, supposant un monde droit,
plus imperturbable encore que la statue de pierre
représentant la justice dans l'imaginaire moderne.
Quand cette raison a priori d'individu incarné
ne trouve aucune limite, elle domine la justice de pierre,
sans avertir lui joue des tours.
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Aujourd'hui tout se dit.
Et tout ce qui reste tombe dans le ventre de l'oubli.
Par l'urgence de savoir mieux que les autres ils sont pris.
Aucune parenthèse ne s'ouvre et le temps se raccourcit.
L'amour est désœuvré par tous les exploits surhumains de la farce compétitive.
Par l'obsession d'avoir une place, d'avoir un nom,
se restreint de plus en plus l'espace entre les rives.
Sur un fleuve dangereusement desséché,
sans le savoir ils voyagent dans le désastre.
Impossible de figurer la fragilité primordiale ou l'esprit
qui s'accroche à la pulsion douloureuse.
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