• KARMI - Extrêmement petit


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  • Karmi - Corps déraisonnable


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  • Le vent tourne mais rien ne se casse,
    si ce n’est le destin du chanteur de charme
    qui ne trouve plus le moyen
    de placer sa voix pour plaire.

    Son public, devenu perméable à la magie de la mélodie,
    n’est même plus en état d’écouter
    le sens d’une complainte,
    que révélaient ses mots.

    Vent nouveau dont les sonorités brillantes,
    si étrangères à cette voix
    toujours plus rauque qui s’épuise,
    jusqu’à créer un coup de tonnerre.

    Kria Brekkan (c) Post Rock (la patte électrique)


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  • Si on retombe en enfance,
    ne serait-ce qu’une soirée,
    il faudra refaire sa crise d’adolescence,
    si vraiment on veut revenir à l’âge adulte.

    Etancher sa soif d’absolu,
    vivre sa révolte, essayer la rupture,
    jusqu’au moment où un chemin pour le futur
    se dessine dans le paysage.

    Fille en maillot de bain


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  • Il pensait qu’il fallait qu’elle le suive
    et qu’elle fasse son ménage, silencieuse.
    Si déjà elle voulait parler, ce serait à ses enfants.

    Ce n’était pas une domination masculine violente,
    juste une exigence concrète de silence
    qui le plus souvent finit par devenir dévastatrice.

    Aurait-elle voulu dire qu’elle ne voulait surtout pas
    être une femme objet, elle ne l’aurait pas pu,
    risquant à tout moment de le devenir.

    Karmi - Effacement


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  • Karmi - Le père de la mariée


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  • Tu seras toujours un étranger pour moi,
    femme d’un autre temps,
    et c’est même la condition nécessaire
    pour que je puisse vraiment t’aimer.

    Le sentiment que je pourrais éprouver
    pour une personne avec qui
    je partagerais déjà tout
    serait à peine dérivé d’une sorte de narcissisme.

    Mariage franco-khmer à Kep de Frédéric Seynaeve (2012)


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  • Karmi - L'école de la vie


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  • S’il arrive qu’on puisse dormir en souffrant
    et qu’on se réveille le matin tout endolori,
    en conséquence d’un problème à peine irréel.

    Si j’arrivais à atteindre ces moisissures de l’âme
    qui hantent mes nuits, je les extirperais doucement,
    en  agression à mes propres mystères.


    le Mystère de la nuit - Alphonse Osbert (1857-1939)


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  • L’effort inhumain de se traîner en avant,
    quand on est devenu incapable
    de faire ce mouvement en tenant sur ses jambes,
    qu’on cherche repos.

    Mais c’est un plaisir subtil qui se crée,
    dirait-on, chez ceux qui peuvent contribuer
    à ce qu’un tel individu diminué
    soit chassé de partout.

    Déraciné, vacillant


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